tromperie, manipulation, désinformation
Information
Le BAROUD est une agence de propaglande
— Nous sommes à l’origine et nous administrons le « mediarezo » Ad Nauseam, portail libertaire fondé en 2004 ;
— Nous participons à la diffusion de la théorie Révolution® dominicale sur les quatre continents ;
— Nous n’oublierons pas.
La propagande, plus connue sous le gentil euphémisme qu’est la « communication » ou les « relations publiques », est utilisée par les systèmes de pouvoir, par les cercles dirigeants, par la grande industrie, par les entreprises et la classe politique : elle est le fruit d’une stratégie soigneusement pensée et mûrement réfléchie.
« Depuis que l’homme a appris à s’exprimer par la parole, par l’écriture et par les symboles, il a usé de tous les moyens pour atteindre ses objectifs : tromperie, manipulation, désinformation. La rhétorique [1], la transmission d’idées dans les programmes iconographiques (peinture, sculpture), la rétention et la répression des informations, comme la destruction des symboles, sont des outils parmi d’autres. »
Si le B.A.R.O.U.D est omniscient, omnipotent et rébarbatif, il ne met aucunement en avant un dogme docte, il ne prône que pour mieux la ridiculiser l’omniscience d’une orthodoxie lyrique infondée.
Il met néanmoins tout en œuvre, et notamment la propaglande, pour diffuser ce qui à ses yeux peut être utile aux révolution®.
Mais, bon sang, qu’est-ce donc que ce truc, « la propaglande » ?
Nous y voilà.
Arme efficace s’il en est, la propaglande est l’outil du révolution®.
Pratiquement, elle consiste à recueillir un maximum d’informations alternatives, provenant de sources diverses et variées qui sont le terreau nécessaire à toute analyse : On ne peut en effet avoir une vision sensée des choses si l’on s’en tient à l’information que véhiculent les médias traditionnels, traditionnellement aux services du pouvoir et des intérêts de l’Etat et de ceux qui les possèdent.
Le propaglandeur essaiera donc de débusquer l’information la plus fiable possible et bien sûr de faire partager le fruit de ses recherches aux autres révolution®.
Techniquement, le propaglandeur se devra d’accomplir un exercice que nous nommerons, parce qu’il faut bien lui donner un nom, « recadrage ».
Soyons concis. Il s’agit là d’une analyse dont le principe est de l’ordre du saut qualitatif. Le racadrage consiste donc à interroger systématiquement le bien fondé des assertions exprimées comme des évidences, en utilisant toutes les informations disponibles.
Le recadrage est effectué sans qu’on ai de réponses aux différentes questions qui découlent de son application. Dans le cas contraire, nos propres réponses doivent aussi être questionnées. Disons que c’est le nécessaire à la déconstruction du discours fallacieux rabâché par ceux qui « font l’opinion », discours convenu, mélange de propagande, de désinformation et de manipulation.
La force de ce discours est justement qu’il est rabâché à longueur de journée et qu’il s’appuie sur des simplifications et des omissions qui font qu’il peut sembler difficile de lui résister.
Sauf bien sûr pour l’utilisateur expérimenté des techniques révolution® de propaglande dominicale.
__
juin 1999 / maj 2018
Lexique
— Révolution®
Utilisation ou utilisateur de la praxis révolutionnaire dominicale. Ensemble des conduites subversives susceptibles d’être utilisées par les membres du B.A.R.O.U.D, par les contestataires non idéologisés et les fous dans le but de lutter contre le pouvoir économico-étatique (union de l’État et économie capitaliste) qui veille sur le système social actuel qui, rappelons-le, a pour base le spectacle et pour but l’incitation permanente à préférer l’apparence au vécu, le désir au plaisir, le spectacle à la vie et la soumission à la liberté et l’autonomie.
— Propaglande
[1] activité du Révolution®
[2] activité éminemment ludique, farouchement joyeuse et fortement nécessaire, comme toute activité révolution® dominicale
— Propaglandeur
Révolution® faisant usage des techniques de propaglande
[1] A propos de rhétorique, les révolution® feront attention à ne pas reproduire l’exaltation dogmatique de certaines organisations dites « progressistes » dont les membres sont incapables de « prêcher » à d’autres qu’à des convertis, ne sachant que ressasser inexorablement la propre orthodoxie du groupe, sur un mode quasi-religieux : ce fanatisme mécanique est la preuve de l’absence de réflexion, de la négation du dialogue et de la nécessaire contradiction qui en naît pour faire progresser et avancer les connaissances, la compréhension, le discernement et la raison.
Vos commentaires
Espace réservé
Seules les personnes inscrites peuvent accéder aux commentaires.